• Des textes pour la rentrée

    Cest_bien_juste_avant_la_rentree_des_classes

    la_maitresse_decole

    poesie_du_cartable_reveur

    poesies_sur_lecole

    Quelle_drole_de_surprise

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    Il est intéressant d'en apporter plusieurs aux élèves et de faire une étude comparative : comment l'enfant ressent-il cette rentrée ? Que représente l'école ? Comment était l'école autrefois ? Quelles sont les différences avec l'école d'aujourd'hui ? Comparer l'ecole de la ville et celle de la campagne.

    On peut aussi finir ce mini-projet par une enquête au sein de la famille : comment était l'école au temps des parents / grands parents ? Elaborer avec les élèves une liste de questions qu'ils poseront à la maison. Faire rapporter des objets de l'époque ...


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  • Commentaires

    1
    Mardi 28 Juillet 2009 à 12:47
    jilplht
    j'ai riuen copri de ses truc et merci hahahahahhahahahjahahahahahahahahhh
    2
    Dimanche 16 Août 2009 à 12:47
    autre texte
    Je te copie un autre texte dont je me sers aussi pour la rentrée :

    Le temps de l’écolier

    Me voici levé, habillé, brossé. Que dois-je faire avant de me rendre à l’école ?
    Revoir encore une fois mes leçons, m’assurer que mes devoirs ont tous été faits. Il est sept heures et demie, je dois boucler mon sac.
    Vite un saut à la cuisine pour boire mon café au lait ou manger ma soupe du matin et embrasser mes parents.

    Je suis prêt pour le chemin du matin.
    Sur la route, j’aperçois quelques camarades.
    On s’appelle, on s’attend et l’on va par groupes jusqu’à la petite porte à fronton où passent, un à un, les écoliers rieurs.
    Chaussés de sabots, nous parcourons les chemins difficiles à la mauvaise saison. Dans la lourde gibecière, il y a les livres et les cahiers, l’ardoise, le plumier, la toupie et autres billes ou balles ; le panier contient les provisions pour le repas de midi.
    En hiver, beaucoup n’ont pas de manteau pour affronter la pluie ; parfois, un sac à pommes de terre nous sert de capuchon improvisé. Notre marche s’alourdit encore du poids de la bûche pour alimenter le poêle de la classe. Il s’agit même d’arriver à tour de rôle un quart d’heure avant le début de la classe du matin pour l’allumage du feu.

    Il est bientôt huit heures. Tous les écoliers se mettent en rang deux par deux.
    Nous passons devant le maître qui inspecte la propreté de nos mains et entrons dans la classe aux accents d’une chanson de marche.
    C’est au moment de l’entrée en classe que le maître remet le symbole ou la vache à celui qu’il a entendu le premier parler breton. […] Chez nous, la vache est une petite rondelle métallique suspendue autour du cou par une ficelle. Ailleurs, il s’agit par exemple d’un sabot cassé, d’un rondin ou d’un galet.

    Une fois nos sabots rangés au fond de la salle de classe, nous gagnons nos place en silence. Nous attendons pour nous asseoir l’autorisation du maître, qui fait alors l’appel. Plus ou moins d’absents selon les saisons !

    Les leçons commencent par la morale. C’est l’un des plus heureux moments. Le maître est ému et nous aussi bien souvent.
    Le tableau change. Il s’agit par exemple, de la lecture en commun d’abord, puis individuelle : cela est aisé.
    Pour l’écriture, nous recopions volontiers la phrase de morale du jour.
    Vient le tour de la grammaire.
    Après la leçon du maître, quelques élèves récitent, plutôt mal, c’est si difficile la grammaire !

    Un coup de sifflet : on sort pour la récréation. Quinze minutes d’une course endiablée dans une cour trop étroite. On se heurte, on se bouscule, on rit, on pleure et dire qu’il faut le temps d’aller au cabinet ; parfois, on demande à un camarade de nous tenir la porte (il n’y a pas de verrou). On s’amuse bien sûr aux billes ou à la toupie.
    Dans la poche de mon sarrau noir, il y a aussi un garitel, pétoire en sureau avec lequel je fais des prouesses dans le lancer de boulettes de pommes de terre ou de goémon. Venant de la cour de récréation des filles, nous entendons souvent chanter. C’est vrai qu’elles adorent faire des rondes, elles jouent aussi à la corde, jouent à la marelle ou à la balle.
    Un autre coup de sifflet retentit. On rentre pour la leçon d’arithmétique.

    Onze heure sonnent enfin. On respire, on redevient léger.
    C’est l’heure du repas. Certains réchauffent leur gamelle sur le poêle de la classe et déjeunent sous le préau ; d’autres vont chez de la famille au village manger de la soupe chaude.

    L’après-midi, dès une heure, le maître fait à nouveau l’appel, puis nous étudions l’histoire ou la géographie.
    La récréation arrive heureusement pour se dégourdir les jambes. Le reste de la journée passe rapidement. Au programme : leçon de choses, à nouveau lecture et écriture, dessins ou travaux manuels. Les garçons dessinent plus que les filles qui apprennent la couture. Nous terminons la journée avec le chant.
    De temps en temps, il nous arrive de faire aussi un peu de gymnastique. C’est souvent une récréation qui se prolonge par quelques exercices ou même une séance de natation « à sec ». Nous apprenons les mouvements dans la cour à plat ventre sur les bancs.

    Lorsque quatre heures sonnent, nous rangeons hâtivement livres et cahiers dans les sacs. Au coup de sifflet, de la petite porte à fronton s’échappent, comme une volée de moineaux piailleurs, de joyeux écoliers qui redeviennent graves lorsqu’ils passent près du maître. Ils se serrent la main, se disent : « Au revoir ! A demain ! »

    Certains écoliers restent à l’étude du soir.
    C’est une classe prolongée où le maître reprend une partie du programme que l’on a déjà vu dans la journée ou il y a plus longtemps. L’étude est payante.
    Sur le chemin du retour, je repense à la récompense obtenue. Quand j’ai bien travaillé ou que j’ai été sage comme une image, le maître me donne un bon point. Contre dix bons points, j’ai droit à une image ; il s’agit souvent d’une fable de La Fontaine ou d’une scène à énigme que je tourne dans tous les sens. Il m’est même arrivé d’avoir une fois la croix de mérite ; la remise a lieu le samedi.

    J’ai aussi quelque fois une punition : un mauvais point, une réprimande, la restitution d’un billet de satisfaction, la privation d’une récréation avec une tâche extraordinaire ; il m’est même arrivé de rester en retenue après la classe. Et, si la mise à genoux et le port d’écriteau sont, en principe, interdits, de même que tout châtiment corporel, l’usage du bonnet d’âne est toléré pour mettre au piquet les élèves paresseux ou têtus.

    Après la classe, ce sera mon tour de faire le balayage du soir (normalement, ce n’est pas une punition) et la préparation du feu du lendemain. Je m’amuserai à tracer des 8 sur le plancher avec le godet arroseur.


    Le temps de l’écolier, Les saisons et les jours sous la Troisième République
    Musée de l’école rurale en Bretagne, Trégarva
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