• J'ai lu le dernier Pennac "Chagrin d'école". C'est tout à fait étonnant de découvrir que M. Pennac était un cancre. Quel espoir cela donne à tous les cancres de nos classes et quel espoir cela nous donne aussi ! Moi qui m'inquiète toujours de savoir ce que mes "petits" élèves vont devenir. images

    Ce livre est assez plaisant à lire, on y retrouve toute la fluidité de son style, l'humour et les blessures de l'enfance. Cependant, son livre est un peu fouillis : il passe des anecdotes de sa jeunesse à des réflexions sur l'école d'aujourd'hui avec peut-être trop de hâte. J'aurais aimé qu'il développe plus cette "cancritude", qu'il donne plus de pistes de travail même si quelques unes sont à garder. Quelques anecdotes sont aussi parfois très longues, même inutiles. Celle, par exemple, de l'analyse grammaticale d'une phrase.

    J'ai retenu une ou deux idées en particulier de cette lecture : faire corriger les dictées par d'autres classes, faire créer le texte de la dictée par nos élèves en leur imposant des contraintes grammaticales, ne pas hésiter à donner des textes difficiles à nos élèves et très souvent, numéroter les textes ainsi on peut demander à un élève de réciter la poésie n° X ou Y, cela entretient d'autant plus la mémoire. Et surtout faire partager notre passion. Donner, donner et encore donner pour recevoir, même des années après, la récompense de voir ces élèves sortir de leur "cancritude".

    Pour tout cela, merci ;)

     

    La couleur des sentiments, de Kathryn Stockett. Il y a eu tout un tapage autour de ce livre. Evidemment, j'ai voulu le lire d'autant que le sujet m'intéressait (comme beaucoup je crois). Sauf que dès les 1ères pages, le ton est donné : mortellement ennuyeux ! Des personnages à n'en plus finir, des longueurs dans le récit, une difficulté à voir où le livre va nous mener. Bref, grosse déception. Du coup, je ne l'ai même pas terminé ! 

     

    Sous le soleil la soie, d'Eric Marchal. Même tapage. Un roman annoncé comme le nouveau Ken Follet. Après l'histoire des cathédrales, l'histoire de la médecine. Comme j'avais adoré les piliers de la Terre, je me suis jetée sur le roman. Grosse déception aussi : on a du mal à entrer complètement dans le roman, les personnages sont peu charismatiques et les histoires d'amour du héros sont lourdes, redondantes et lassantes. La volonté d'instruire le lecteur sur l'histoire de la médecine est intéressante mais cela ne suffit pas. 

     

    Le choeur des femmes, de Martin Winckler. Un pur moment de bonheur. J'ai pourtant hésité. Des histoires de femmes autour de la gynécologie, cela pouvait paraître singulier. Et bien pas du tout, il n'y a aucun voyeurisme, ce n'est pas malsain et pourtant tout y est. Les personnages sont attachants et l'intrigue (car il y en a une) est habilement menée. A lire. 

     

    Le magasin des suicides, de Jean Teulé. Ce petit roman grinçant, raconte l'histoire d'une "famille Adams". Ce roman, sous un fond morbide et triste, redonne la joie de vivre, fait sourire, rêver. La force de Jean Teulé est de réussir à nous représenter presque physiquement son univers. La scène où la soeur du héros découvre sa beauté en sautant nue avec un foulard dans sa chambre en est un exemple. Une imagination débordante avec une fin surprenante qui donne beaucoup à réfléchir. A lire. 

     

     La délicatesse, de David Foenkinos. Un livre bouleversant que j'ai lu en 2 temps 3 mouvements (avant que le film ne sorte). J'ai pleuré, j'ai souri. Un petit roman tout en douceur, en finesse, ... en délicatesse.

     

    Nos séparations, de D. Foenkinos. Sur la lancée du précédent, j'ai lu celui-ci. C'était très bien aussi. Toujours cette facilité à entrer dans le roman, à se mettre à la place du personnage. Ce que j'aime beaucoup, ce sont les anotations du narrateur qui donnent encore plus de crédit à l'histoire. Plein de tendresse encore une fois... et de tristesse. On voit comment une vie peut basculer sur de simples actes...

    Et puis Paulette..., de Barbara Constantine. Un livre qui se lit très bien sur les vieux et tous les thèmes qui s'y rattachent : la peur de mourir, la maladie, la solitude, l'incompréhension... Mais c'est très joliment raconté, très amusant parfois, très touchant aussi. Un grand message d'espoir et de solidarité. Très beau.

    Rose, de Tatiana de Rosnay. Paris, XIXème siècle. L'auteure imagine les sentiments des gens de l'époque qio se sont retrouvés face aux destrutctions pour reconstruire un nouveau Paris. L'auteure s'attache particulièrement à un personnage, Rose. Sa maison doit être détruite, la maison de son mari. La maison où elle a tant de souvenirs. La maison où elle a été si heureuse. Pour toutes ces raisons elle a décidé de ne pas quitetr sa maison, quoi qu'il arrive... Rose est un personnage attachant, qui détient un secret. La lecture du roman est facile et très intéressante car elle nous permet de découvrir une atre facette du Paris haussmannien.

    Avant d'aller dormirun thriller captivant qui tient en haleine jusqu'aux dernières lignes. Une jeune femme est victime d'un accident de voiture, elle en ressort amnésique. Chaque matin, elle se réveille à coté d'un homme qu'elle ne reconnait pas, il s'agit de son mari. L'histoire pourrait banale, simple mais en fait, au rythme du personnage principal, nous découvrons sa douleur de tout perdre, tout recommencer chaque jour et l'on découvre surtout une intrigue palpitante. A recommander.

    Heather Mallender a disparu. Au début, c'est un peu lent, un peu déconcertant. On ne voit pas trop l'intérêt de poursuivre la lecture mais petit à petit l'intrigue s'installe et puis on ne pus lâcher le bouquin. Un vrai plaisir. Dès le début, nous savons à quoi nous attendre : Heather a disparu. En fait, ce'st cela qui fait le charme du livre c'est que l'on a l'impression de savoir des choses mais plus on avance plus on s'aperçoit que c'est bien plus compliqué qu'il n'y parait. Le suspens est présent et l'écriture plaisante. A lire.

    Les coeurs autonomes, de David Foenkinos. Je crois que je ne me lasserai pas de cet auteur. Le seul bémol : un livre trop court ! C'est l'histoire vraie de deux jeunes gens qui vont commettre l'irréparable, un braquage. Le talent de l'auteur est de nous décrire la naissance de leur rencontre, un amour passion, un amour destructeur. Très intéressant.

    Boomerang ,de Tatiana de Rosnay. J'aime beaucoup aussi cette auteure. L'écriture y est simple mais fluide. Tatiana arrive parfaitement à nous décrire les ressentis de ses personnages, les liens forts qui les unissent. L'amour, la mort, la trahison et un secret de famille. La fin est un peu trop rapide à mon goût mais le roman se lit très bien.


     

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  • Quand les élèves écrivent un texte (en expression écrite, dictée, leçon,...), je procède à une correction spéciale dans laquelle les élèves ont un rôle. Je souligne en jaune les erreurs de type lexical, les élèves savent alors qu'ils doivent rechercher dans le dictionnaire la bonne orthographe. Et je souligne en rose, les erreurs de type grammatical. Il s'agit souvent d'accord. Les élèves se réfèrent alors à leur bon sens ou aux leçons traitées. Ils prennent ainsi conscience des liens qui existent entre les mots.

    Je vais plus loin dans cette correction. Tous les mots corrigés par les élèves sont recopiés dans le cahier de leçons. Les élèves possèdent ainsi une liste personnelle de mots. Et une fois par semaine, on fait une dictée de ces mots. Le cahier est passé au voisin qui fait la dictée du copain.

    Voici cette feuille de position : feuille_d_apprentissage_des_mots

    Vous pouvez également consulter la fiche méthodologique qui aide à apprendre les mots dans "Mon fichier de méthodologie"

    Pour une correction plus approfondie, on peut prendre exemple sur le GACODE proposé par le site "bla-bla".


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  • Voyage autour du monde : Cette année, j'ai mis en place un projet très sympa et qui a magnifiquement marché. Ma classe était composée d'élèves de différentes nationalités donc les exposés ont été très riches.

    J'ai demandé aux élèves de présenter leur pays d'origine ou celui de leurs parents. Je ne voulais pas d'un exposé traditionnel, j'ai donc demandé aux élèves de présenter le drapeau, la situation, l'hymne, ce qu'on aime dans ce pays (lieu, plat, musique, ...). J'ai demandé aussi d'apporter un ou plusieurs objets du pays, des timbres, de la musique que l'on a pu écouter, de la monnaie et un plat typique du pays. Je dois dire que les élèves ont été très motivés. On a découvert des pays très variés : Maroc, Mali, Côte d'Ivoire, Tunisie Roumanie et même le Tibet. C'est une bonne occasion de "travailler" sur la géographie, de partager et de connaître l'autre. On a pu déguster des saveurs inconnues aussi bien salées que sucrées.

    C'est une expérience que je renouvellerai peut-être plutôt en début d'année car cela crée vraiment des liens et les yeux des élèves pétillent !!!

    Un autre voyage à venir : J'ai décidé de travailler pour l'année 2009/2010 sur le fameux "Clément aplati". J'ai découvert ce projet un peu par hasard et je le trouve absolument fabuleux. Je vous l'explique en quelques mots. A la base iIl s'agit d'un petit héros de Jeff Brown qui reçoit un meuble sur lui pendant la nuit, il en ressort complètement... aplati. Des aventures s'en suivent et aussi une belle morale sur la tolérance et la fraternité. clement_aplati

    En classe, après la lecture, on dessine un personnage de papier et là le projet commence réellement : on fait partir ce petit personnage de papier par courrier à un destinataire d'un pays, si possible étranger, et l'on demande à ce destinataire de nous présenter son pays et surtout de prendre le Clément en photo à la manière du nain voyageur d'Amélie Poulain. On trouve plein de références sur internet.

    Je trouve ce projet vraiment très riche. Au-delà des éléments culturels et géographiques apportés, ce projet a une dynamique humanitaire. J'envisage aussi de travailler autour du timbre (les motifs, l'oblitération,...)

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